Aude! Pas de panique!Nous en avons parlé ce matin: l'important est d'investir au mieux.
La protection animale n'est pas et ne sera jamais une affaire financièrement rentable pour l'ADSA.Nos actions permettent à d'autres de faire d'éventuelles économies, notamment les maires qui brillent par leur absence totale de prise de conscience des conséquences désastreuses sur le plan sanitaire de la non gestion des chats errants sur leur commune.
Mis à part les chatons suffisamment jeunes, il nous est impossible d'envisager de faire adopter la plupart des félins que nous secourons. Leur caractère sauvage nous impose de les relâcher sur le site de capture, une fois soignés et stérilisés. C'est pour notre association un investissement "à fonds perdus" puisque ceux qui en profiteront n'en ont pas conscience et, quand bien même ce serait le cas, ne nous aideront pas pour équilibrer notre trésorerie.
Comme notre budget n'est pas extensible à l'infini, je suis plutôt partisan, pour assurer la pérennité de l'ADSA, de choisir avec circonspection nos actions.Nous ne pouvons pas prendre toute la misère féline du coin sur nos épaules et nous substituer sans discernement aux communes pour pallier à leur carence.
L'exemple de ces matous qu'ont retrouvent morts, deux ou trois semaines après que nous ayons investi dans leur sauvetage, démontre qu'il nous faut nous orienter en priorité sur des actions, en réel partenariat avec des habitants motivés (comme à Randevillers).
Quand des personnes débordées par la surpopulation féline acceptent qu'on leur vienne en aide, on peut espérer qu'elles se fassent l'écho de notre action auprès de leurs voisins et que, grâce au bouche à oreille, l'ADSA puisse proposer un mode de gestion différent du traditionnel " On a toujours fait comme ça!", consistant à attendre que les surnuméraires meurent de faim et/ou de maladies, bien souvent contagieuses.
Notre but, même s'il porte une part non négligeable d'utopie, est de faire, à notre humble niveau et en fonction de moyens raisonnables, tout pour:
> faire prendre conscience du réel problème de santé publique engendré par le non contrôle des populations de chats errants et de ferme
> proposer des actions ciblées afin de faire, petit à petit, évoluer les mentalités des autochtones.
Il nous faut (nous en avons déjà parlé):
> répertorier les communes les plus problématiques
> tenter d'impliquer les maires concernés
> établir un plan d'action réaliste, afin de ne pas se retrouver submergés par l'immensité de la tâche.