Comme vous pouvez le constater, Stella est l'heureuse et dévouée mère de cinq magnifiques chiots.
Je crois pouvoir m'avancer en affirmant que le père doit être blanc.
Cela s'est passé hier, 5 avril.
Et le comble est que Stella a "choisi" le moment d'une de mes très rares absences pour mettre au monde sa progéniture.
Je la quitte, alors que nous venions de faire ensemble une petite promenade. Rien ne laissait présager qu'à mon retour, une heure plus tard, un premier chiot serait né.
Le second pointa son museau, une heure plus tard. Puis, les troisième et quatrième, deux bonnes heures plus tard.
Quatre ou cinq ? L'échographie ne permettait pas d'être catégorique, mais le doute était permis.
Et une heure plus tard, naquit le cinquième et dernier de la portée.
Tout ce petit monde est en pleine forme et Stella se montre une mère aussi attentionnée qu'hyper protectrice.
J'étais le seul à être accepté à ses cotés et un simple regard, au-travers de la vitre de la porte-fenêtre, d'un congénère qui tentait de voir ce qui se passait à l'intérieur déclenchait sa fureur.
A la naissance, le chiot sourd, aveugle et dépourvu d'odorat ne possède que le sens gustatif et la sensibilité thermique et tactile.
Ainsi, ils recherchent en permanence le contact et la chaleur maternelle.
Leur seule activité est téter et ils dorment le reste du temps.
Ce sommeil est très important car il permet à l'organisme du chiot dont le système nerveux et le cerveau sont encore immatures à la naissance de poursuivre leur maturation et leur développement.
C'est pourquoi il est fondamental de ne pas les réveiller en les manipulant.
Le sens de l'équilibre est déjà acquis à la naissance, même si les pattes ne sont pas encore fonctionnelles.
L'un deux, ayant roulé hors du panier, percevait bien qu'être sur le dos n'était pas la position "normale" et poussait de petits cris aigus de détresse. Toutes les tentatives de Stella pour le prendre délicatement dans sa gueule étant infructueuses, elle accepta que je saisisse son rejeton pour le rendre à sa fratrie, puis s'empressa de le réconforter à grands coups de langue.
Elle n'a accepté de sortir faire ses besoins qu'au bout de 36 heures et j'ai vraiment dû insister.
De la même manière, elle n'a rien bu, ni mangé et s'est laissée finalement tenter uniquement ce soir par une saucisse au poulet.